En ce 30 septembre 2022, c'est plus de 120 personnes qui étaient présentes à l'ESAT pour célébrer les 30 ans du service.
Découverte des ateliers de production, des différents sites, échange avec les Travailleurs, discours et remise des Médailles du Travail Vermeil et Argent pour les plus anciens.
Le tout sous le soleil, dans la joie, la bonne humeur, en musique et avec notre partenaire gourmand Le Hang'Art chargé de régaler l'ensemble des convives.... un évènement qu'on est pas prêt d'oublier !
Article paru dans le SUD OUEST Publié le 08/10/2022 à 18h42
Mis à jour le 09/10/2022 à 16h49 - Par Anne Gresser
Bon-Encontre : l’Esat Cart’Services souffle ses 30 bougies
À Bon-Encontre, l’Esat Cart’Services a fêté ses 30 ans mêlant dans une joyeuse journée les membres du conseil d’administration de la sauvegarde, présidé par Nadine Boissié (à gauche), les employés et la directrice de l’Esat, Sandra Mérigot (au milieu). © Crédit photo : A. Gr.
L’Établissement et service d’aide par le travail accueille aujourd’hui 61 personnes en situation de handicap et a pour objectif principal la formation et, pourquoi pas, l’insertion en milieu professionnel dit « ordinaire »
Le travail est précis. Il s’agit d’emballer dans un film plastique des flacons de l’entreprise Parfum par Nature, à l’Agropole. Les employés de Cart’Services restent imperturbables dans leur tâche, malgré le ballet des visiteurs venus fêter avec eux les 30 ans de l’Esat. Parmi les entreprises partenaires figurent Péchavy ou Bepco, qui emploie une dizaine de personnes de l’Esat sur leur site tout neuf du Technopole Agen Garonne. En tout, une vingtaine de clients locaux font travailler la structure.
« Les travailleurs handicapés de l’Esat sont souvent méticuleux et attachés au travail bien fait, ce que les entreprises apprécient particulièrement », souligne l’un des formateurs. Les entreprises font appel à eux dans un cadre réglementaire de la loi de 2002 qui leur impose d’embaucher des travailleurs handicapés.
« Montée en compétence »
« Nous les faisons travailler comme prestataires. Et bien au-delà de la loi », parce que cela fonctionne. « Dès le départ, le projet était de mettre la personne au centre du travail, avec des montées en compétences, de la formation », souligne Sandra Mérigot, directrice de l’établissement. Un axe de travail qui n’a cessé d’augmenter, avec la reconnaissance d’acquis d’expérience.
« La Sauvegarde a été créée en 1936, à l’initiative du procureur général d’Agen », rappelle Nadine Boissié, la présidente du Conseil d’administration. « Son action s’est élargie au fil du temps dans la prise en charge de personnes en situation de fragilité. »
À l’Esat, c’est souvent une fragilité psychologique. « Au départ, nous faisions beaucoup de travaux d’extérieur, de maçonnerie. Aujourd’hui, nous sommes davantage centrés sur l’industrie. » Comme l’atelier Incarta où les salariés préparent, entre autres, des emballages de papier à cigarette pour toute l’Europe. Ce ne sont pas moins de 15 professionnels qui les encadrent.
Et comme, dans la vie, il n’y a pas que le travail, tous bénéficient d’un Service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS) qui les soutient dans leur projet personnel.